Un drame émouvant, proche d’une réalité bouleversante, voilà ce qu’est le dernier film de Darren Aronofsky, The Whale.
L’histoire met en avant le destin brisé de Charlie, incarné par Brendan Fraser. L’acteur interprète à la perfection le mélange de douleur et d’espoir ressentie par le personnage. Si je devais résumer ce film, je citerais sûrement cette réplique : « les gens ne peuvent pas s’empêcher de ne pas s’impliquer. ».
Les rencontres brèves mais intenses, d’un religieux, d’une adolescente rebelle, d’une infirmière et d’un homosexuel obèse, crées une symphonie discordante où tous jouent un hymne unique dans lequel ils sont pris sans le savoir.
Chef d’orchestre ou simple spectateur, Charlie observe, pleure et rit, au rythme des différentes tonalités apportées par chacun.
Tout comme Moby Dick, il semble subir l’action, pourtant il mène le bateau jusqu’à lui et nargue la mort jusqu’à la fin. Puisqu’il est la seule baleine blanche de cette histoire, il faut que tous se souviennent de son passage, et qu’on sache que sa vie a été prise dans des courants contraires, qui l’ont amenés à un océan de vécu.