Un bouleversant hommage à l'opéra et à sa grande diva : Maria Callas.
Le film choisit de se focaliser sur les derniers jours de la cantatrice dans son bel appartement parisien. Malgré cet énième biopic de l'année, l'approche reste originale car les flashbacks n'apparaissent pas de manière presque prévisible ou lassante, mais par une sublime personnification. Sans compter sur une structure très claire et esthétique qui facilite notre avancée dans le récit. Il a en effet été choisi que si la cantatrice perdait peu à peu la raison, il en était une belle façon de le mettre en scène. C'est pourquoi un jeune journaliste imaginaire (partageant le même nom que les médicaments que prend sans cesse la Diva) vient interviewer Maria pour la faire parler de sa vie, de ses joies et de ses échecs.
Parlons également des costumes, des décors, et des scènes. Tout est superbement agencé. J'ai aussi beaucoup apprécié la mise en avant discrète mais très poétique de la vie parisienne. Que ce soit en intérieur ou en extérieur, les décors ont été très bien choisis.
Pour ce qui est de la performance d’Angelina Jolie, j'ai eu quelques doutes durant les quelques premières minutes du film où ça performance de champ sur un fond noir on bichromatique m'a semblée plutôt faible. Mais rapidement ces talents prennent le dessus, et le doute fait place à l'admiration. Quoi de mieux qu'une diva pour en incarner une autre ? Angelina Jolie est totalement à sa place. Même s'il faut dire, qu'avec toute l'admiration que je lui porte, c'est une actrice qui porte ce défaut de ne jamais réellement incarner son personnage au point de disparaitre derrière, bien que parfois cela puisse être utile.
Je dirais donc qu'en somme je n'ai rien à reprocher à ce film. Au contraire, je vous en fais volontiers l'éloge pour qu’amateurs d'opéra ou non, vous soyez transportés par l'histoire et la voix de la Callas.