08 May
Mon Crime, François Ozon

Bien que François Ozon garde à l’esprit un univers très théâtral et factice dans son dernier film Mon Crime, il renforce néanmoins un message d’espoir féministe. 


La parole faussée d’un jeu à la fois théâtral et filmique, ainsi que le ton humoristique de l’histoire, jettent un étonnant regard de crédibilité au sein de l’action dramatique. Cette représentation d’une lointaine version du film musical américain, Chicago de Rob Marshall, est très bien adaptée à la française, et à ses répliques éloquentes. 


Nous pouvons aussi admirer la finesse des parallèles entre le jeu persuasif de la comédienne et le plaidoyer percutant de l’avocate. Les deux femmes réussissent dans leurs différents domaines tout en jouant chacune la comédie. Voilà qui en dit long sur les apparences de la justice...


Également, le rôle de la femme est mis en avant. Le féminin n’est plus victime ou charme, il est avant tout une arme. Que ce soit par la parole ou les actes, les femmes se lèvent et se révoltent contre l’injustice et l’abus. Ceux qui ne veulent pas écouter, peuvent se détourner, mais ne pourront pas fuir la vérité sur la force de la femme. 


En somme, il s’agit d’un film plein de charme et de mise en scène engagée mais légère, dont nous pouvons tous admirer la finesse et la justesse.

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.