La Comédie Humaine, de Koji Fukada est loin du génie de son ancêtre littéraire écrite par Balzac.
Le film est peu généreux en qualité filmique et ne nous épargne pas pour ce qui est des actions lentes. La discussion nocturne entre les deux femmes et le restaurateur pourrait amener à un sujet abordé à la manière de Jean Rouch et Edgar Morin dans Chroniques d’un été, mais l’intérêt s’efface rapidement quand les deux nouvelles amies retournent simplement à leurs déambulations.
De même pour l’enchaînement des trois destins brisés qui pourraient donné lieu à un passe-passe constructif et émotionnellement voire intellectuellement prenant, mais la beauté est manquée.
Le film est un manquement au devoir du cinéma de montrer et transmettre. La Comédie Humaine met en lumière des éléments mais ne transmet rien. Cela l’éloigne alors de la puissance textuelle qu’amène le choix d’un titre aussi significatif pour les français.