10 Oct
Beetlejuice, Beetlejuice, Tim Burton

Beetlejuice, Beetlejuice, la suite du premier film de 1988 de Tim Burton, reste fidèle à ses origines, avec une nouvelle histoire toujours aussi macabrement loufoque. 


Pour ce deuxième volet, l’excitation se mêlait à l’appréhension en attendant sa sortie. Si j’étais impatiente de revoir ces personnages que j’ai tant aimé voir et revoir dans mon enfance, il faut dire que la décision de refaire un film après que le premier ait si bien marché, était assez surprenant. 


Pour l’histoire nous retrouvons les personnages de Lydia Deetz (Winona Ryder), Delia Deetz (Catherine O’Hara), et bien sûr Beetlejuice (Michael Keaton). Auxquels s’ajoutent la fille de Lydia, Astrid (Jenna Ortega), et la mangeuse d’âmes (Monica Bellucci). Lydia vit de son don de voir les morts dans une émission paranormale qu’elle anime sous la direction de son nouveau compagnon, Rory. Mais à la mort de son père, Charles Deetz, elle doit tout mettre en suspend pour emmener sa fille et sa belle-mère dans la maison de famille (celle du premier film) afin de préparer les obsèques. Très vite les apparitions de Beetlejuice, et le nouvel ami d’Astrid, Jeremy, mettent la zizanie et les obligent à tous les emmener dans le monde des morts. 


Il est vrai, qu’il est plus compliqué qu’on ne le pense de résumer ce scénario. En effet, beaucoup d’événements s’entremêlent sans vraiment comprendre quel est le fil conducteur. Les personnages apparaissent puis réapparaissent sans cesse, à tel point qu’il est impossible de savoir qui sera celui sur lequel nous pouvons nous raccrocher. Il y a l’histoire des mariages, de la romance entre ados, la mort du père d’Astrid, la mort de Charles Deetz, le sauvetage d’Astrid. Les rebondissements s’enchaînent et deviennent finalement assez déconcertants. 


Cependant, ne vous y méprenez pas. L’univers est le même et reste agréable à redécouvrir. 


Il y a bien sûr moins de surprise pour ceux qui avaient déjà vus le premier film, mais les multiples clins d’œil restent très réconfortants. De plus, il y a aussi un fort investissement dans les effets visuels qui ont respecté, malgré l’évolution de la qualité numérique, l’esthétique du premier Beetlejuice


Ainsi, je dirais que le film est plus qu’appréciable pour les fans des premiers temps. Mais qu’il relève davantage d’un clin d’œil ou d’un retour aux origines, plutôt que d’un chef d’œuvre prêt à s’envoler de lui-même.



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