07 Oct
Le Comte de Monte Cristo, Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte

Le Comte de Monte Cristo nous livre une belle performance cinématographique d’une durée de 2h58. 


Pour ceux qui ne seraient pas familiers au roman de Dumas, voici l’histoire : Edmond Dantès, tombe dans un complot qui vise à le faire taire, mais aussi à l’empêcher d’épouser la belle et riche Mercédès. Après 14 ans en prison, et la rencontre de son voisin de cellule, l’Abbé Faria, il parvient à s’échapper et à retrouver la trace d’un immense trésor perdu depuis longtemps. Il prend alors l’identité du Comte de Monte Cristo, et réunit deux compagnons : Haydée et Andréa, pour trouver vengeance auprès de ceux qui l’ont enfermé. 


Les décors comme les costumes restent dans l’époque, et ajoutent par moment à la tension dramatique de certaines scènes. Tout a été pensé pour faire revivre le Comte dans les meilleures conditions.   

Pour ce qui est du jeu d’acteur, je ne peux rien reprocher au parfait casting apparaissant tout au long du film. Mais je me permettrais simplement de commenter -et cela ne s’applique qu’à moi – que le rôle du jeune ingénu ne correspond absolument pas au registre de Pierre Niney, et ne semble que très peu crédible. Néanmoins, en considérant que cette partie du film n’est que minoritaire, ce défaut est vite oublié, et n’entache en rien la qualité globale du film. 


Je dirai donc que Le Comte de Monte Cristo est une belle adaptation qui a su garder mon attention rivée sur l’écran. Il reste cependant, un travail de la part des scénaristes français sur la capacité à faire ressentir un attachement plus profond pour le personnage principal, qui finit par ne plus paraître aussi attrayant à la fin du film qu’au début.



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